Points importants
- Les tensions géopolitiques ont ravivé la volatilité des prix du pétrole, le conflit israélo-iranien ayant fait bondir le cours du pétrole brut de 6 %, le bond le plus important depuis 2022, avant de reculer en raison des nouvelles d’un cessez-le-feu. Les craintes de perturbation des infrastructures clés, telles que le terminal de Kharg et le détroit d’Ormuz, restent vives.
- Les fondamentaux à long terme laissent présager une baisse des prix, l’augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)+, l’augmentation des stocks à l’échelle mondiale et le ralentissement de la demande devant peser sur le pétrole brut. L’Agence d’information sur l’énergie (Energy Information Administration ou EIA) prévoit que le prix de référence du pétrole se situera en moyenne entre 59 $ US et 61 $ US le baril jusqu’en 2026.
- Les FNB axés sur le pétrole offrent une exposition diversifiée, qui permettent aux investisseurs de tirer parti du potentiel de hausse provenant de la volatilité à court terme, tout en gérant les risques propres à chaque titre et les risques géopolitiques. La volonté politique canadienne pourrait soutenir davantage les infrastructures énergétiques et les producteurs nationaux.
Après une période de volatilité provoquée par la guerre, la pandémie et l’inflation, les marchés pétroliers font face à une nouvelle vague d’incertitude. Les échanges militaires directs entre Israël et l’Iran ont ravivé le risque géopolitique, ce qui a entraîné une plus grande volatilité des prix du pétrole brut et mis l’accent sur les principales routes de transport du pétrole. En même temps, la hausse des stocks mondiaux, les prévisions changeantes de la demande et la production supplémentaire de l’OPEP+ créent un contexte complexe. À la lumière de la fréquence croissante des conflits mondiaux et des perturbations, les investisseurs doivent s’attendre à une plus grande volatilité du marché pétrolier. Pour les investisseurs, la question est de savoir si les manchettes d’aujourd’hui annoncent un changement structurel ou une autre perturbation à court terme.
L’échange de tirs de missiles provoque une flambée des prix du pétrole
Depuis les creux atteints pendant une pandémie mondiale jusqu’à la flambée des prix provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le prix du pétrole brut a connu de nombreuses fluctuations au cours des dernières années.

Le pétrole brut a fortement augmenté à la suite d’échanges directs de missiles entre Israël et l’Iran, suscitant des craintes d’une plus grande instabilité régionale. Le pétrole brut a bondi de plus de 6 % le jour de l’attaque menée par Israël, son gain le plus important en une seule journée depuis 2022, les marchés ayant réagi rapidement à la possibilité d’une escalade du conflit entre l’Iran et Israël. Suite à un cessez-le-feu annoncé par le président américain Donald Trump, il a ensuite chuté de plus de 7 % le 23 juin.
Bien que les deux pays entretiennent depuis longtemps un conflit par procuration, les hostilités n’ont jamais été aussi directes, et l’infrastructure énergétique serait dans la mire. Malgré l’aggravation des tensions, l’approvisionnement mondial en pétrole reste ininterrompu pour l’instant. En effet, l’Iran ne représente que 3 % de l’approvisionnement mondial en pétrole, mais sa proximité avec le détroit d’Ormuz lui permet de peser davantage sur la dynamique de fixation des prix du pétrole, en particulier en période de tensions géopolitiques. Si le conflit actuel entre Israël et l’Iran constitue un rare échange direct, son incidence sur le marché fait écho à des épisodes antérieurs, tels que la perturbation de la circulation des pétroliers de la mer Rouge en 2024 et le soulèvement du printemps arabe en 2011, qui ont tous deux déclenché des hausses brutales, mais temporaires, des prix du pétrole. Dans chaque cas, les menaces perçues pour les chaînes d’approvisionnement, plutôt que les pénuries réelles, ont été les principaux catalyseurs de la volatilité.
Le détroit d’Ormuz : Point de pression stratégique
Comme Israël vise des sites militaires et nucléaires, l’attention se porte désormais sur le terminal pétrolier iranien de Kharg, qui assure l’essentiel des exportations de l’Iran. Comme il s’agit de l’une des plus grandes installations pétrolières au monde, une frappe directe limiterait considérablement l’approvisionnement de l’Iran et risquerait d’entraîner des représailles régionales plus vastes. Bien que la capacité excédentaire de l’OPEP puisse amortir le coup, une telle escalade comporte un risque diplomatique important, en particulier pour les alliés importateurs de pétrole comme les États-Unis.
Le détroit d’Ormuz, par lequel transitent près de 20 % de l’approvisionnement mondial en pétrole et 20 % de l’approvisionnement mondial en gaz naturel liquéfié (GNL), reste opérationnel.

L’Iran pourrait répliquer en menaçant le détroit d’Ormuz si son terminal pétrolier de Kharg était frappé, mais cela nuirait à ses exportations. Les marchés sont déjà sur les dents, les navires recevant des avertissements de navigation et les prix de l’énergie réagissant aux gros titres.
Les analystes préviennent qu’une frappe majeure sur les infrastructures pourrait faire grimper les prix du pétrole au-delà de 100 $ US le baril, ce qui aurait des répercussions sur l’économie mondiale et les prix du carburant à la consommation.
Les paramètres fondamentaux du pétrole demeurent flous
Outre la situation géopolitique, la dynamique de l’offre est également préoccupante. L’OPEP+ a annoncé une nouvelle augmentation de sa production en juillet, la troisième au cours des derniers mois, ce qui vient s’ajouter à un contexte déjà peu favorable.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, l’offre mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,8 million de barils par jour (mb/j) pour atteindre 104,9 mb/j et de 1,1 mb/j supplémentaire en 2026. La demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 720 000 barils par jour en 2025, tandis que la croissance en 2026 sera freinée par les perspectives économiques difficiles et l’adoption de technologies d’énergie propre.
L’Agence d’information sur l’énergie (EIA) du département américain de l’énergie collecte, analyse et diffuse des données sur l’énergie. Elle s’attend à ce que les prix de référence mondiaux du pétrole brut chutent en moyenne à 61 $ US le baril d’ici la fin de 2025 pour atteindre une moyenne de 59 $ US le baril en 2026.
« Nous prévoyons que l’augmentation des stocks mondiaux de pétrole entraînera une baisse des prix du pétrole brut au cours de la période de prévision », a déclaré l’EIA dans ses perspectives les plus récentes, qui sont révisées chaque mois.
Comment investir
Les investisseurs qui cherchent à obtenir une exposition aux secteurs du pétrole et de l’énergie disposent de plusieurs outils. L’une des approches consiste à détenir des actions individuelles, l’autre est d’investir dans des fonds négociés en bourse (FNB) pour avoir une participation élargie dans le secteur de l’énergie.
Les FNB axés sur le pétrole et l’énergie offrent un accès à un panier diversifié de sociétés dont les activités visent l’exploration, la production et d’autres services énergétiques. Cette structure peut contribuer à réduire le risque de concentration lié à l’investissement dans un seul titre, tout en permettant aux portefeuilles de bénéficier des fluctuations du prix du brut et de la dynamique générale du marché de l’énergie.

Pourquoi ENCC ?
Exposition équipondérée directe à certaines des sociétés canadiennes les plus importantes et les plus liquides du secteur du pétrole brut et du gaz naturel avec une superposition d’options d’achat couvertes – qui peut bénéficier de la volatilité, atténuer le risque de perte en cas de baisse et offrir un revenu mensuel constant.
Pourquoi PPLN ?
Les pipelines affichent habituellement une volatilité inférieure à celle des sociétés de production d’énergie en raison de leurs prix fixes pour le transport de produits énergétiques, malgré l’influence des prix de l’énergie.
Pourquoi HUC ?
En se dotant d’une exposition à un indice de contrats à terme sur pétrole brut, HUC est libellé en dollars canadiens, et tout gain ou toute perte découlant de ses placements dans des actifs libellés en dollars américains est couvert par rapport au dollar canadien, ce qui réduit le risque de change.
Le secteur canadien de l’énergie pourrait connaître un nouvel élan, grâce à une nouvelle législation susceptible d’accélérer le développement d’infrastructures majeures et d’attirer de nouveaux investissements.
Le projet de loi C-5 (Loi sur l’unité de l’économie canadienne) du premier ministre Mark Carney accélérera les projets de « construction nationale », y compris les pipelines, les réseaux électriques et les ports, en imposant un délai d’approbation fédérale de deux ans. La nouvelle loi pourrait servir à construire de nouveaux pipelines et réseaux électriques, à agrandir les installations portuaires, à exploiter des mines et à réaliser d’autres projets d’infrastructure liés aux ressources.
En simplifiant l’obtention de permis et en débloquant des capitaux par l’intermédiaire de la Banque de l’infrastructure du Canada, le plan vise à soutenir la croissance à long terme des infrastructures énergétiques, ce qui pourrait accroître les perspectives des sociétés canadiennes des secteurs de l’énergie et des mines et améliorer l’accès aux exportations dans un contexte de demande mondiale croissante.
Les marchés du pétrole brut demeurent coincés entre la hausse du risque géopolitique et l’affaiblissement des fondamentaux à long terme. Une atteinte directe à des infrastructures clés ou au détroit d’Ormuz pourrait faire grimper les prix au-dessus de 100 $ US, bien que l’augmentation de l’offre et le ralentissement de la demande puissent limiter les gains.
Pour les investisseurs, les FNB axés sur le pétrole offrent un moyen de saisir le potentiel de hausse et de gérer la volatilité, tout en assurant une position active essentielle dans la conjoncture actuelle.
FNB connexes
ENCC – FNB Global X Options d’achat couvertes d’actions canadiennes du secteur pétrolier et gazier
HUC – FNB Global X Pétrole brut
PPLN – FNB Global X Indice pipelines canadiens à pondération égale
MENTIONS JURIDIQUES
Avec prise d’effet le 24 juin 2022, les objectifs de placement du FNB Global X Options d’achat couvertes d’actions canadiennes du secteur pétrolier et gazier (« ENCC ») ont été modifiés après l’obtention des approbations requises des porteurs de parts et des organismes de réglementation. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez vous reporter aux documents d’information des FNB sur le site Web www.GlobalX.ca/fr/.
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Publié le 30 juin 2025.
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